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Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/370

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remplacer ces barres par de gros barreaux en fer plein ou creux. Quand l’épaisseur des cloisons est trop faible pour assurer aux scellements une solidité suffisante, ou les fait dans le sol, bien que cette disposition soit moins recommandable que la précédente parce qu’elle gène lorsqu’on procède au curage des IOg’l'S. Lorsque les loges sont sur deux

rangs, une dizaine de chaque côté, la porcherie se présente sous l’aspect d’un bâtiment à pignons peu élevés, puisqu’il ne comporte pas de grenier, et, si on craint que la porcherie ne soit froide, on fait un faux plafond. Le couloir est dirigé suivant les

pignons avec portes aux deux extrémités ; les parcs sont de chaque coté, sur les longs pans, et communiquent directement avec les loges. Pour les porcheries très importantes on agrandira le bâtiment en longueur et on donnera un peu plus de largeur au

couloir de service pour pouvoir y installer un petit chemin de fer qui servira à l’enlèvement des fumiers et à l’apport de la nourriture.

L’éclairage et la ventilation sont assurés au moyen de châssis vitrés placés dans la toiture, ce qui est possible puisqu’il ne doit pas y avoir de grenier au-dessus des porcheries, et par les portes qui présenteront des dispositions spéciales permettant l’aération.

Les figures 253 et 254 donnent en plan et en coupe la disposition d’ensemble d’une semblable porcherie (le passage de service étant en 1, les loges en 2 et les cours en 3), et la figure 255 son aspect extérieur. Bien que, sur le plan, des auges soient indiquées dans les codrs il faudra toujours préférer celles intérieures, qui sont suffisantes et beaucoup plus commodes. La toiture présente une disposition très recommandable au point de vue de l’aération, mais qu’on supprime souvent par raison d économie ; elle complique en effet considérablement