Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/371

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la construction. On pourrait encore adopter, comme porcherie double, la disposition représentée page 362, mais en ayant de chaque côté, symétriquement, une série de loges D et de cours E.

Porcheries d’engraissement.

Les dispositions générales de ces porcheries sont les mêmes que celles que nous venons d’examiner, mais les courettes ne sont pas indispensables, les animaux ne sortant pas ou ne sortant que pendant le curage des loges. Le local doit être en outre plus sombre, afin que les porcs y soient tranquilles : ces derniers sont ordinairement deux par deux dans chaque loge. Comme la disposition que nous avons signalée précédemment (page 364, fig. 252) est ici inutile, les dimensions des loges se trouvent sensiblement augmentées. On doit enfin réserver, dans toutes les porcheries ou dans un local y attenant, une ou plusieurs chambres pour la préparation de la nourriture ; dans ce local sont de grandes auges et un appareil à cuire les aliments. Suivant l’importance de la porcherie, le transport de la nourriture se fait à bras, dans des seaux, ou sur de petits wagons, la salle de préparation étant alors reliée à la porcherie par un chemin de fer à voie étroite. Nous allons étudier maintenant les dispositions spéciales que l’on rencontre dans toutes les porcheries bien installées. Détails de construction. — Les porcheries n’ayant qu’une faible hauteur, on peut, à la rigueur, ne donner aux murs qu’une épaisseur de om,30 s’ils sont en moellons et de om,22 s’ils sont en briques ; toutefois, à la partie inférieure un soubassement plus épais est nécessaire pour résister à