30 seulement ; comme nous l’avons dit plus haut, le second système est préférable au premier, mais il demande un peu plus de place. Quand l’emplacement le comporte, il est avantageux d’avoir des perchoirs mobiles car, comme il est possible de les déplacer, les nettoyages sont plus faciles. Suivant les races on compte qu’une poule occupe sur les perchoirs une longueur de 20 à 30 centimètres.
Le plan incliné donnant accès au dortoir peut être à l’extérieur, mais il est préférable qu’il soit à l’intérieur du poulailler. L’installation est complétée par des augettes pour le grain et des abreuvoirs pour l’eau ; les augettes et les abreuvoirs sont disposés de manière que les volailles ne puissent pas monter dedans et souiller leur contenu ; sous ce rapport, les abreuvoirs siphoïdes sont pratiques. L’aménagement des poulaillers se réduit donc à peu de chose et cependant, dans beaucoup de fermes, il laisse à désirer.
Pour les oies et les canards on installe, à l’intérieur de la pièce qui leur est réservée, un petit trottoir circulaire surélevé de 10 à 12 centimètres, qui devra être sablé. Pour les dindons il faut un trottoir plus élevé et un solide perchoir, qu’on forme souvent avec une vieille roue hors d’usage fixée à 01Il,80 ou 1 mètre au-dessus du sol ; on fait également des perchoirs sur ce principe, mais il est plus simple de les disposer comme ceux destinés aux poules. Enfin la partie supérieure du poulailler présente parfois un petit clocher servant de pigeonnier.
Lorsqu’on est obligé, pour loger les volailles, d aménager des bâtiments spéciaux ou de vieilles constructions, il faut se reporter aux principes que nous venons de voir, et CQ n est que dans le cas où l’on a des races dont on tient à conserver la pureté, qu’on a recours à de petits pavillons indépendants, en bois ou en maçonnerie, avec parcs séparés. Aménagement.
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Comme les poules craignent l ’humi-
dité et comme, lorsque le sol est imperméable (pavage ou béton), il devient nécessaire de le laver de temps en temps, ce
quidétermine
une certaine fraîcheur, on préfère souvent la terre battue et on se contente, pour les nettoyages, de simples balayages ; quand il est imperméable, on doit le recou-