Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/385

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très pratiquement, employer le ciment armé. Tous ces nids forment des loges identiques dont on a soigneusement arrondi les angles ; ils sont appuyés à une cloison légère qui sépare le couloir de service, cloison qui a été construite au préalable. On emploie avec avantage pour leur confection, lorsqu’ils sont en ciment, de petits mandrins en bois ayant exactement la forme à leur donner, mais d’une section un peu moindre vers la partie postérieure que vers la partie antérieure, afin qu’on puisse les retirer aisément et obtenir une légère pente pour l’écoulement de l’eau lors des nettoyages ; on fait ensuite sur le devant un rebord de quelques centimètres, avec un trou d’égouttage pour l’eau. Pour rendre le dégagement des mandrins plus facile on peut les faire en quatre parties, entre lesquelles on place des coins en bois qui les maintiennent écartées et qu’il suffit d’enlever pour qu’elles se rapprochent et soient, ainsi, aisées à retirer ; quatre de ces mandrins au moins sont nécessaires pour la construction des nids. Pour les pigeonniers de fuite on peut aussi adopter ce genre de nids, mais en ne leur donnant que 200u 25 centimètresseulement en tous sens ; quelquefois cependant on en porte la largeur à om,30 et la profondeur à om,35 ou même 0m,40. Dans les poulaillers on préfère parfois avoir des nids indé-