rester fermée à clef, simplement en tirant à soi l’augette et le panier et en les repoussant après les avoir remplis ; on n’a donc pas à craindre que les lapins s’échappent et on réalise en outre une économie de temps dans la distribution des rations ; de plus il y a un moindre gaspillage de nourriture. Lorsqu’on n’a qu’un nombre restreint d’animaux et qu’on dispose de pelouses, on peut employer le parcage en se servant de cages mobiles spéciales sans fond, appelées parfois garennes, dont le dessus est grillagé de manière à mettre les lapins à l’abri des oiseaux de proie et de certains animaux carnassiers ; ces sortes de parcs, qui sont circulaires ou rectangulaires, comprennent un petit abri en planches formant cabane ; légers et faciles à transporter, ils conviennent surtout dans les parcs où il existe des pelouses dont on peut ainsi tirer parti.
LOGEMENT DES RÉCOLTES ET DES PRODUITS
Pailles et céréales en gerbes.
Afin de protéger les céréales en gerbes contre les intempéries on les emmagasine, après la moisson, sous des hangars ou dans des bâtiments spéciaux, appelés granges ; comme ces bâtiments, qui ne sont occupés que pendant une partie de l’année (les céréales étant ensuite battues et les grains vendus ou mis dans des greniers), sont généralement insuffisants, le cultivateur est obligé, tout au moins pour une partie de sa moisson, de disposer en meules les gerbes qu’il a récoltées, pour les mettre à l’abri de la pluie.
Meules.
Les meules sont tronconiques ou prismatiques, les premières étant encore appelées permanentes ou rondes et les secondes continues ou carrées. Les meules rondes comprennent une partie A (fig. 266) en forme de tronc de cône dont la petite base repose sur le sol, et une partie conique B, formant toit, dont la hauteur est d’environ les trois cinquièmes de la hauteur totale. En général ce genre de meules, dans la région de Paris notamment et dans beaucoup d’autres départements, est réservé pour les gerbes, celles prismatiques au contraire étant surtout adoptées pour la paille