Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/425

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adossé à un mur quelconque et soutenu de distance en distance par des poteaux ; en face de chacun des emplacements réservés à chaque outil, quelques supports scellés dans les murs permettront d’accrocher les pièces de rechange relatives à cet outil ou celles dont momentanément on ne se sert pas ; avec cette disposition, qui, aux dimensions près, est applicable aux véhicules, il est recommandable que chaque instrument porte un numéro d’ordre, celui de l’inventaire par exemple, numéro qui sera inscrit sur ses principales pièces susceptibles d’être démontées ainsi que sur l’emplacement qui lui est affecté sous la remise.

Les chariots, les charrettes et les tombereaux, dont on a besoin à chaque instant, doivent être, comme les instruments précédents, facilement accessibles. On peut les remiser sous des hangars spéciaux, du type de celui représenté dans la figure 281 par exemple, ou au contraire sous ceux servant à abriter les récoltes. Dans le premier cas, une hauteur de 3 mètres est suffisante, et comme leur longueur varie entre 4 et 5 mètres, la disposition la plus commode consiste à les placer dos à dos, sur deux rangs, avec, entre les deux rangs, des supports pour accrocher les accessoires appartenant à chaque véhicule (flèches, limonières, cornes, ridelles, clayons, etc.). Cette manière de placer les voitures suppose que la remise est accessible par Ses deux façades et qu’elle a une portée de 8 à 10 mètres, bien qu’il n’y ait pas grand inconvénient à laisser les flèches et les limonières dépasser un peu l’aplomb des égouts du toit, d’autant plus que les chariots et les charrettes, étant presque constamment en service, sont très souvent dehors. Comme la largeur des appareils de transport est voisine de 2 mètres, il faudra donner au moins 5 mètres aux travées si l’on veut remiser, sous chacune d’elles, deux véhicules placés l’un à côté de l’autre. Le prix de construction des hangars variant relativement peu avec leur hauteur, on préfère en général ne pas en affecter de spéciaux aux appareils de transport et on leur donne une hauteur suffisante pour qu’on puisse y abriter, tout au moins momentanément, des chariots ou des charrettes^ encore chargés ; dans ce cas, la disposition la plus économique est