D’autre part M. Wéry, dans son « Agenda agricole », indique qu’on peut évaluer comme il suit la production annuelle du fumier : Kilogrammes. Mètres cubes. Bœuf engraissé à l’étable. ».• »
16 000 36 Bœuf au pâturage > » » Bœuf de travail 10 000 2 ;) Cheval 10 000 25 Jeune bétail au pâturage , 4 000 12 Jeune bétail à l’é"le 8600 21 Mouton 600 2 Porc 1200 4 Porc à l’engraissement 1800 6 Vache à l’étable 12 000 30 Vache en partie au pâturage (10 jour)... 6 000 15 On peut aussi calculer approximativement la quantité de fumier produit par les animaux, au moyen de formules plus ou moins compliquées qu’on trouve dans les agendas et les aide-mémoire spéciaux ; l’une des plus simples est Q = K (L + F), dans laquelle Q désigne le poids de fumier produit, L + F celui des litières augmenté de celui des fourrages, et K un coefficient que l’on prend en général égal à 2 mais auquel on donne aussi les valeurs 2,25, 2,20, 1,60 et 1,10 suivant qu’il s’agit plus spécialement d’animaux à l’engrais, d’animaux en stabulation permanente, de moutons ou d’animaux de travail. On peut enfin avoir très simplement le poids du fumier produit chaque année en multipliant par 25 le poids total d,s animaux, ou mieux par 20 ou 22 celui des chevaux, 15 ou 20 celui des bœufs de travail, 27 ou 30 celui des vaches, 10 ou 15 celui des moutons et des porcs, et 25 ou 30 et même 35 celui des bœufs à l’engrais. Comme nous l’avons dit, tous ces nombres ne sont qu’approximatifs et ne doivent être adoptés, dans l’établissement des projets de plates-formes ou de fosses à fumier, qu’en l’absence d’autres plus précis se rapportant au cas particulier dans lequel on se trouve ; ils suffisent cependant pour calculer les dimensions à donner à une fumière, quand on sait que les tas doivent être formés dans un temps déterminé, en deux mois