bassements et les angles des bâtiments, les voûtes, les chaînes, etc. (fig. 38 et 39).
Pour obtenir une bonne maçonnerie il y a une règle à laquelle il faut toujours se conformer, qui consiste à n’employer que du mortier ferme et des matériaux mouillés. La consistance du mortier, ainsi du reste que le corroyage dont il a été l’objet, exercent en effet une grande influence sur sa cohésion future ; un bon mortier doit avoir une consistance analogue à celle de l’argile. Si on
employait un semblable
mortier avec des matériaux
secs et absorbants, comme
les briques par exemple, il
se dessécherait avant que la
réaction en déterminant la
prise n’ait eu le temps de
se produire ; on évite cet
inconvénient en arrosant ou
même en mouillant com-
plètement les matériaux
employés. Cette précaution
devient moins utile avec
des matériaux non absor-
bants, puisque ces derniers
laissent au mortier toute
son eau de fabrication ; il suffit de les arroser et souvent même on peut les employer secs. Murs en briques (lt en béton.
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Les murs en briques sont
économiques et d’une construction facile lorsque leur épaisseur est faible et est égale à l’une des dimensions de la brique ou en est un multiple ; les briques rendent aussi de grands services quand les pierres sont rares et la terre à briques commune. Elles permettent enfin d’établir des murs beaucoup moins épais que ceux en moellons et cependant d’une grande résistance ; elles doivent donc être utilisées pour les gros murs desIconstructions légères, et pour les cloisons et les séparations, dans les constructions ordinaires. Elles sont également employées avantageusement pour l’exécution de certains