Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/96

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e=0,285(H+h) dans laquelle H désigne la hauteur du revêtement et h celle de la surcharge. On peut enfin ’employer le moyen empirique suivant, qui consiste à contruire la ligne de pente naturelle du sol, le sixième de cette longueur donne l’épaisseur du mur à sa base ; si ab (fig. 46) est la ligne de pente naturelle pour un sol donné, c’est-à-dire si cette ligne représente l’inclinaison que prendrait le sol considéré en éboulant, la longueur ae don - nera l’épaisseur du mur àsabase. Pour les ouvrages peu importants et pour des murs de soutènement de faible hauteur, exécutés dans les conditions dont nous avons parlé page 79, on ne prend pas la peine, à la campagne, de calculer l’épaisseur à leur donner ; on adoptepour profil une section trapéziforme et onleurdonne, au sommet, une épaisseur en rapport avec le type de la maçonnerie choisie et, à la base, le tiers de la hauteur ; on dit que le mur est tiercé. La section ainsi déterminée correspond à peu près à la section maximum que doivent avoir les murs de soutènement dans les conditions les plus défavorables, c’est-à-dire en employant des maçonneries légères pour des terrains sans consistance. Quand ces murs ont à résister en outre à la poussée de l’eau, comme ceux des abreuvoirs et de certaines mares par exemple, il faut leur donner un peu plus d’épaisseur et adopter une meilleure maçonnerie. Nous recommanderons aussi les murs de soutènement à parement extérieur vertical, ou sensiblement, avec épaisseur croissante depuis le sommet jusqu’aux fondations, non plus