de l’honnêteté, à une époque de disputes et de troubles universels. On n’admet plus qu’un sentiment : l’admiration passionnée. Or vous n’avez pas toujours l’occasion d’admirer vos contemporains, si votre idéal de beauté est élevé. Si j’ai blessé ou étonné certains compagnons de route, j’en suis chagrin pour eux, mais je me repose sur les plus judicieux, car il en est, ma foi, qui m’ont deviné et ne m’en veulent pas. »
Et pourtant quand il y a lieu d’admirer, avec quelle chaleur il admire. C’est une joie pour moi de trouver dans cet ouvrage (dont le présent volume n’est qu’un premier tome) d’enthousiastes éloges adressés à un homme que j’admire et que j’aime entre tous, José-Maria Sert. Quel plaisir et quelle sincérité animent les pages où Blanche le compare à Michel-Ange, à Tintoret. Chose étrange, j’aurais pu vivre dans un autre temps que Sert, ou dans le même temps et ne le connaître pas. Mais nous nous connaissons. Il sait mon admiration pour lui, il ne m’a pas caché sa sympathie pour moi. Or, chaque fois que part sous bonne escorte une des magnifiques beautés captives qui, regrettant