Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/119

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des Dieux, & quelques-uns l’idolatrie : mais pour ceux des Hebreux, qui est celuy qui les a jamais accusez de ces crimes, & qui ait remarqué en pas une autre doctrine que celle du vray Dieu? & pourquoy donc les sçavans ne les pourront-ils pas lire, puis qu’on ose admettre les autres à la naïsveté des enfans capable de toute croyance ? que si on y trouve des resveries, ainsi qu’objectent ceux qui ne les ont pas leuz, elles ne sont point si dangereuses comme l’Apostasie, ny si absurdes, qu’on n’en puisse tirer quelque chose de bon ; ny si desertes, qu’elles ne soient accompagnees de quelque bonne doctrine. Prenons les veritez, & laissons les songes, cueillons les roses & laissons les espines, amassons