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Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/163

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recognoistre un Dieu par le juste mouvement des Cieux & des Estoilles; & que si les anciens Philosophes l’ont recogneu, ç’a esté par ce moyen, comme on peut voir dans Manilius, Diogenes Laërtius, & Pic Comte de la Mirande: Heurnius adjouste que ceste observation des Astres estoit si saincte, que les premiers qui s’y addonnerent furent appellez Mages, c’est à dire Sages, d’où est descenduë la Magie, qui n’est, à tout dire, qu’une parfaite cognoissance des effets de Dieu, qui reluisent principalement à ces corps cœlestes, qui apprindrent aux Mages, dit Scaliger, qu’un Dieu devoit estre fait homme: Hac Magia, dit-il, Dominum Jesum fuisse promissum Regem cognoverunt Magi,