Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/214

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& la raison nous confirme, qu’il y a une providence certaine qui conduit toutes choses à leur fin, & qui ne fait rien sans dessein: pourquoy veut-on donc attribuer au cas fortuit ce qui nous fait admirer la puissance de Dieu, & donner à l’adventure les choses plus merveilleuses? puis que de tant de fueilles qu’on voit dans une forest il n’en choit pas une sans la volonté de celuy qui les a creées. Mais soit qu’on vueille admettre des figures fortuites, nous ne laisserons pas de monstrer la puissance d’un bon nombre, qu’on ne peut appeller que naturelles, voyons par ordre & les unes & les autres.

Nous avions dit qu’on en void en trois choses és pierres, plantes & animaux: celles qui se trouvent aux pierres nommées Gamahé,