Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/264

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& les mains engourdies du froid viennent à se desengourdir, si on les met aussi dans de l’eau froide, ou bien dans celle freschement sortie de la neige : car la grande froideur qui se trouve en l’eau, sentant la moindre, qui est aux mains, elle la tire, & la prend ainsi qu’une petite chandelle mise au pres d’un grand feu, ou d’une fournaise ardante : que si le froid des mains estoit plus grand que celuy de l’eau, & le venin qui est à la morsure de ses bestes plus puissant que celuy de la partie qu’on applique, on verroit un effet tout contraire.

A la suite de l’objection cy-devant proposee, nous respondons en ceste façon : Nous ne nions pas qu’il n’y ait plus de rapport à une goutte de sang naturelle