Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/414

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pond & tres-pertinemment, que ce qu’il fait l’homme est aussi bien de Dieu que ce qu’il fait Dieu mesme, puisque nous ne sommes qu’instrumens, & que toutes nos actions, suivant l’Apostre, sont en luy, & dependent de luy. D’avantage, que par fois on voit ce que l’homme a composé estre souvent de plus d’effet, que ce que Dieu a simplement creé, comme le theriaque plus excellent contre le venin, qu’aucun simple qui ait jamais esté cogneu par les Naturalistes.

13. Je penserois avoir respondu à toutes les objections qu’on avoit fait contre les figures, mais je viens d’en trouver encore une plus hardie que toutes celles que nous avons veu. Elle est de M. Naudé en l’Apologie cy-devant