Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/455

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

appelloit fatales : En un mot, on n’a sceu remarquer, quoy que disent Pic Comte de la Mirande, suivy par Delrio & un bon nombre d’autres, que de tant d’Astrologues citez dans les histoires, aucun ait esté repris, pourveu qu’il ait observé les regles d’une Astrologie telle que nous la descrivons, suivy le train que la nature enseigne, & laissé nostre arbitre dans la volonté que la foy nous apprend ; & en ce sens l’Astrologie est bonne, mais tres-mauvaise si elle procede autrement. D’avantage ceste raison nous doit contenter, que Moyse aussi sainct que Polytique, estoit tres-sçavant en la pureté de ceste science, comme en toutes les autres que l’Egypte & la Chaldee avoient veu naistre, ainsi que