Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/579

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se jetter dans des maximes d’un Philosophe qu’on a peine de concevoir. D’avantage, pour la duree excessive de ces prodiges en l’air, on peut respondre en un mot qu’elle estoit naturelle, puis que les histoires portent qu’on ne les voyoit pas continuellement, & par consequent il se pouvoit faire qu’à quelque heure du jour suivant, les vents disposassent encore en mesme façon les Nuës que le jour precedent. La troisiesme raison qui est qu’on voit souvent la figure des Anges & des Saincts dans les Nuës, n’a pareillement rien de supernaturel si elle est bien examinee : car souvent les Nuës espaisses & polies reçoivent les rayons & especes des choses d’icy bas, ce qui fait que nous les