Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/633

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

prochaines ruynes d’une maison. Et de fait il n’y a nulle doute que l’air enfermé dans les trous, ou d’une Montagne, ou des fondemens d’une Ville, ou des murailles d’une maison, ne soit corrompu, & gasté, & venant à estre exhalé, ne soit grandement dangereux à tous ceux qui le respirent. En ce sens on peut comprendre ce que Cardan asseure, qu’une Ville est proche de sa ruyne lors gue les Corbeaux vont croassant dessus plus que de l’ordinaire, puis que ces Oyseaux sentant l’air puant qui en sort, pensant que ce soit de la charongne, de laquelle ils sont si goulus, dit Ælian, que perchez sur un Arbre, ou bien volant en l’air, ils tournent à tout vent, afin qu’en ayant l’odeur ils y accourent pour s’en