Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/689

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que de l’Orient au Midy, & pourquoy les malheurs se lisent pareillement du Septentrion à l’Occident, je n’en ay iamais sceu trouver aucune raison. Je mets ces conjectures à l’adventure que puis que la Nature estant libre & non violentée se porte tousjours au meilleur, & que mesme, dit Aristote, elle produiroit tousjours des masles, comme plus parfaicts que les femelles, si elle n’estoit empeschee par quelque cause repugnante, il est tres convenable de lire les biens & les perfections de l’Occident à l’Orient, puis que ce mouvement est le libre, & le naturel des Estoilles ; l’autre au rebours luy estant repugnant & contraire. Pour les malheurs on les pourroit lire par ce principe de l’Orient à l’Occident, si l’Oracle qui ne peut mentir,