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RIPARDOS.

Et à la première alerte…

FRIMOUSQUINO.

Je compte sur toi !

RIPARDOS.

Tope ! à la vie ! à la mort !

FRIMOUSQUINO.

Pour Manoëla !

RIPARDOS.

Pour Manoëla !

FRIMOUSQUINO.

Dis-moi, cousin !…

RIPARDOS.

Quoi, cousin ?

FRIMOUSQUINO.

Nous l’aimons bien, tous deux, notre petite cousine ! N’est-il pas singulier que nous lui fassions ainsi le sacrifice de nous-mêmes, de nos sentiments, de nos espérances ?

RIPARDOS.

Il y a beau jour que mon sacrifice est fait, et Dieu sait si je l’aime ! Toute enfant, dès le berceau, elle a été l’unique attachement de ma vie !

ROMANCE.
I.
––––––En la comblant de gâteries,
––––––Je l’attirais sur mes genoux ;
––––––Elle aimait mes buffleteries,
––––––Plus qu’elle n’aimait ses joujoux ;
––––––Elle chiffonnait mon panache,
––––––Et, d’un petit air triomphant,
––––––Elle me tirait la moustache,
––––––Et je riais comme un enfant ! (Bis.)