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II.
––––––Plus tard, quand elle fut grandie,
––––––Plus adorable tous les jours,
––––––Soudain, survint la maladie,
––––––Terrible, hélas ! et sans recours !
––––––Je la voyais, tremblant la fièvre,
––––––Pâle sous le mal étouffant,
––––––Sur son front je posais ma lèvre,
––––––Et je pleurais comme un enfant. (Bis.)
DUETTO.
FRIMOUSQUINO.
––––––––Moi, j’ai grandi près d’elle,
––––––––Dès l’enfance amoureux !
––––––––Ami toujours fidèle,
––––––––partageais ses jeux,
––Et quand de l’un de nous elle était mécontente,
––––––––Cette méchante tante
––––––––Nous fouettait tous les deux !
––––Chers souvenirs, amers et précieux !
RIPARDOS.
––––Je n’en dors plus, je ne bois plus, je jeûne !
ENSEMBLE.
––––––––Chers souvenirs, hélas !
FRIMOUSQUINO.
––––––––Pourquoi suis-je si jeune ?
RIPARDOS.
––––––––Pourquoi suis-je si vieux ?
ENSEMBLE.
RIPARDOS.
––––––––Que ne suis-je plus jeune !
––––––––Pourquoi suis-je si vieux ?