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–––––––Quand j’aperçois les faubourgs
–––––––Et les portes de la ville !
––––––––Et je cours, et je vole,
–––––––Et dévore le terrain !
––––––––C’est une course folle !
–––––––Une course à fond de train !
RIPARDOS.

Oh ! ma foi ! maintenant que nous voilà réunis, je ne crains plus personne !

LE MAJORDOME.

Il entre avec deux valets qui portent les plats, apercevant Frimousquino.

Tiens, tiens ; d’où sort-il, celui-là ?

RIPARDOS.

C’est Frimousquino !

LE MAJORDOME.

Frimousquino ?

ALVARÈS.

Mon petit cousin. Tu souperas avec nous.

MANOELA.

Certainement !

FRIMOUSQUINO.

Avec vous ! et avec plaisir !

LE MAJORDOME.

Ce petit ?

RIPARDOS.

C’est convenu ! ordre du marquis !

LE MAJORDOME.

Ah ! alors… (Aux valets.) Une rallonge et un couvert.

(A chaque commandement du majordome un coup de tam-tam dans la coulisse et un nouveau valet parait.)