Page:Jacques Offenbach - Maitre Péronilla.pdf/63

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ALVARÈS, allant pour se mettre à table.

Eh ! bien, et vous, sergent !

RIPARDOS.

Moi ! ah ! je n’oserai jamais ! (A part.) Si mon colonel rentrait, je verrais beau jeu !

MANOELA.

Oh ! pourquoi cela ? puisque je vous en prie !

ALVARÈS.

Puisque Manoëla vous invite !

FRIMOUSQUINO.

N’as-tu donc pas faim ?

RIPARDOS.

Au contraire.

FRIMOUSQUINO.

Eh ! bien, alors ?

RIPARDOS.

Alors, soit ! (A part.) C’est peut-être mon dernier souper, à moi ! soupons ! je soupe.

LE MAJORDOME.

Ah ! vous en êtes !

FRIMOUSQUINO.

Ordre du marquis ! (A part.) Il parait que c’est le talisman !

LE MAJORDOME.

Une rallonge ! un couvert !

(Même jeu toujours.)

FRIMOUSQUINO.

Mais que ce sera donc bon, de se retrouver ainsi, tous les quatre, devant une table richement servie… en famille ! allons, à table !

TOUS.

A table !