— Tout, même la plume des collégiens. Cela a commencé par une lettre du jeune Saint-Chaffray, élève de philosophie à Janson-de-Sailly. Je l’ai fait publier dans tous les journaux, revues, magasins et annales. J’ai invité les élèves des autres établissements de toute sorte à faire de même, en leur faisant comprendre que des lettres de ce genre seraient un excellent sujet de composition.
— Où ils pourraient donner carrière à leur imagination.
— Vos efforts sont-ils suivis de succès ?
— Au delà de mon attente. On a commencé il y a six mois, et aujourd’hui tous les proviseurs, tous les principaux, tous les directeurs d’écoles normales primaires sont unanimes à constater les effets merveilleux de mon système : effets physiologiques sur la force et la santé des élèves, sur leur développement musculaire et leur capacité thoracique ; effets moraux sur leur caractère, leur humeur, leur loyauté, leur esprit de camaraderie, leur courage et leur aptitude au travail intellectuel.
— Wonderful indeed ! Je redeviens Anglais et je ne me sens pas de joie ! Tout cela en six mois ! Que n’avez-vous commencé plus tôt !
— Comment vous assurez-vous que ces résultats sont réels, et qu’ils existent ailleurs que dans les rapports de vos correspondants ?
— Rien de plus facile. J’organise un concours de force et d’adresse entre toutes les écoles de France. C’est là que vous serez témoin du progrès des idées que je préconise.
— C’est le Lendit, fixé dès cette année au dimanche 23 juin.
— Cette grande fête des jeux scolaires fera les délices de Paris. Elle