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Fédération jurassienne.

James Guillaume
Paul Brousse (déjà nommé)
Auguste Spichiger
} délégués collectifs de la Fédération jurassienne.

Vial, délégué de la Section de langue française de Zürich.

Cafiero (déjà nommé), délégué de la Section de Bellinzona.

Henri Robert, délégué de la Section de langue française de Neuchâtel.

Rodolphe Kahn, délégué de la Section d’études et de propagande de langue allemande de Lausanne.

Debernardis, délégué du Circolo italiano de Berne.

G. Görges, délégué de la Section de langue allemande Gleichheit de Zürich.

Henri Soguel, délégué de la Section des graveurs et guillocheurs du district de Courtelary.

Auguste Reinsdorf, délégué du Sozialdemokratischer Verein de Berne.

Alcide Dubois, délégué des Sections de Saint-Imier et de Sonvillier.

Sommazzi, délégué de la Section de propagande de Berne.

Charles Perron, délégué de la Section de Vevey.

Auguste Getti, délégué de la Section de langue italienne de Neuchâtel.

Müller [pseudonyme d’Eugène Weiss], délégué d’une Section d’Alsace (Mulhouse).

Hugues, délégué de la Section de langue française de Lausanne.

André [pseudonyme de Gross], délégué des Sections de Porrentruy et de Boncourt.


Sections isolées.

Dumartheray, délégué du Cercle d’études sociales de Genève.

Nicolas Joukovsky, délégué de la Section de propagande de Genève.

Ferrari (déjà nommé), délégué de la Section du Ceresio (Lugano[1]).


Il fut procédé ensuite à la nomination du bureau. Trois délégués furent désignés pour présider les débats à tour de rôle : De Paepe, Perron et Cafiero (dans la séance de l’après-midi, De Paepe demanda à être remplacé par Müller, d’Alsace, ce qui fut adopté). Kahn, Soguel, Dubois, Teulière (ce dernier non-délégué) furent choisis comme secrétaires. Une commission de revision fut chargée de la publication du Compte-rendu du Congrès, et composée de N. Joukovsky, R. Kahn et J. Guillaume.

Le Congrès décida qu’il serait tenu chaque jour deux séances privées, le matin et l’après-midi, et chaque soir une séance publique.


Dans la seconde séance (privée), le jeudi après-midi, on s’occupa d’abord des questions d’organisation intérieure. Il y avait à décider quelle serait la situation des délégués (il y en avait trois) représentant des sections isolées qui avaient voulu rester en dehors de la Fédération de leur région. L’article 7 des statuts généraux disant que le vote, aux Congrès, se ferait par fédération, De Paepe conclut à refuser voix délibérative à ces délégués, tandis que Cafiero et Malatesta, au contraire, considérant que les votes n’avaient d’autre valeur que celle d’une statistique des opinions, proposaient de leur accorder le

  1. Une observation imprimée à la fin du Compte-rendu du Congrès (p. 112) indique que les délégués italiens nommés par le Congrès de Florence, Cafiero et Malatesta, déclarèrent, lors de la vérification des mandats, que la Section dite du Ceresio ne faisait pas partie de la Fédération italienne, et que, si elle eût demandé à y entrer, le Congrès de Florence l’aurait repoussée ; ces deux délégués demandèrent la mention de cette déclaration au procès-verbal. La Section du Ceresio étant par conséquent une section isolée, le délégué qui la représentait, et dont le mandat fut d’ailleurs reconnu valable, ne put obtenir voix délibérative au Congrès (en vertu d’une décision prise, dans la seconde séance, relativement aux délégués des sections isolées). Si donc Ferrari a pris part aux votes, ç’a été non comme représentant de la Section du Ceresio, mais parce qu’il représentait en outre trois autres sections (Palerme, Trapani et Termini-Imerese) qui, celles-là, appartenaient à la Fédération italienne.