paré. Elle prend le bras de Luce qui lui dit tendrement :
— Cela m’ennuie un peu, vois-tu, de danser toujours la hotta ou le fandango avec M. Johannès…
À quoi Pomme d’Anis ne répond que par un sourire et une caresse de ses doigts fins sur la coquille ténébreuse que forme l’épais chignon de Luce.
Johannès remercie Pomme d’Anis d’avoir si bien accompagné cette danse. Elle rougit et offre au jeune homme d’un vin de feu dont elle laisse la coulée emplir une tulipe de cristal.
— Tu m’oublies ? fait l’oncle Tom, souriant auprès de Johannès.
— Oh !… Bon oncle Tom… Non… Jamais je ne t’oublie… Bon oncle Tom ?… Comment vont les plantes qui dorment ?
— Eh bien ! mes enfants, venez les voir ! s’écrie l’oncle Tom. Et les jeunes filles de se lever aussitôt en poussant des oui oui oui ! Oui oui oui ! Ainsi font les moineaux de Mai