Page:Jammes - Le Roman du lièvre, 1922.djvu/213

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rez aux yeux de ce monde qu’il faut apprendre à mépriser en déclarant hautement : Voici le fils ou la fille de Mlle  Almaïde d’Etremont et d’un petit pâtre de la vallée.


Almaïde, toujours agenouillée, la main dans la main du gentilhomme, sent une immense tendresse l’envahir. Elle relève enfin la tête et, cambrée, les cheveux épars, fixe de ses yeux ardents où brûlent des larmes ceux du vieillard plus bleus et purs qu’un azur d’avril. Elle entoure de ses beaux bras le cou de M. d’Astin et murmure :

— Mon ami, que vous êtes bon…