où les fumées vri lient, Jean de Noarrieu
revient pour déjeuner et parle à ceux
qui attendent la soupe sur les seuils,
auprès du novcr et du puits mousseux.
Le temps est lourd. Des flocons de nuag-es,
masses là-bas, signifient que l’orag-e
éclatera, venu de la monlag-ne.
— Fera-t-il du tonnerre ? — C’est à croire.
Le fond du ciel est en mutai bleuâtre.
Les chats soig-neux se peignent près de Vdive,
Il fait silence. Puis, dans ce silence,
roule comme un tombereau s’écroulant.
La campag-ne est consternée. On n’entend
plus rien sous le ciel qu’un éclair bleu fend.
Enfin, l’orage, agresses gouttes lentes,
tombe sur la terre en la parfumant.
Et Lucie dit : « Ce tonnerre du diable t
J’ai toujours peur, depuis que dans l’étable
il avait tué la Bretonne. » Il dit : « Bahl
Cela n’arrive pas toutes les fois…
Allons, petite… Il faut se mettre à table…
Tiens, lu as mis là ue jolis lilas… »
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