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Page:Jan - Dans la bruyère, 1891.djvu/117

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LES ALRÉENNES


À Ludovic Gastard


Je n’oublierai jamais les belles de l’Alrée :
Les unes, à genoux se penchant sur les eaux,
Font claquer leur battoir et leur langue acérée
Avec un tapage d’oiseaux.

Les autres, dans Auray, la vieille cité forte,
Regardent en rêvant vers l’horizon de mer,
Et laissent s’envoler, assises sur la porte,
Leur fraîche haleine au vent amer.