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Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/129

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rien à lui dire, car cette femme est une femme sans intelligence comme elle est une femme sans cœur ! Assister ainsi, témoin muet et impassible, à cette rapide dégradation d’une créature si belle ! — et cependant l’aimer, n’aimer qu’elle seule au monde, oublier tout pour elle : renoncer pour elle, même à la vie heureuse, même aux plaisirs, même aux plus simples transports de la jeunesse ! Fatalité ! Mais, comme disent encore les Orientaux : — Henriette est Henriette, et je suis amoureux d’Henriette.