Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/217

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remets sur ta tête le modeste chapeau de paille brûlé du soleil ; allons, sois encore la jeune, jolie et riante paysanne parée des fraîches couleurs de la santé ; viens, retournons à Vanves ; viens, viens, fuyons ! je t’aime, et je te sauve si tu veux !

Les trois femmes, m’entendant parler ainsi, se regardèrent avec grande inquiétude. Cette proie était trop belle pour qu’elle pût leur échapper. — Nous ne forçons pas mademoiselle, me dit la Saint-Phar ; si elle veut avoir une robe de velours, un collier d’or, un mouchoir brodé et des bas à jour, elle les aura, et dès ce soir...... Tout était dit !