Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/25

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à mourir ? Alors le héros de cette étrange fête arrange sa mort ; il s’étudie à rendre harmonieux son dernier soupir, à mériter encore une fois les applaudissements de cette foule satisfaite !

Hélas ! nous n’avons pas encore le cirque où les hommes se dévorent entre eux, comme dans le cirque des Romains, mais nous avons déjà la Barrière du Combat :

Une enceinte pauvre et délabrée, de grosses portes grossières et une vaste cour garnie de molosses jeunes et vieux, les yeux rouges, la bouche écumante, de cette écume blanchâtre qui descend lentement à travers les