Aller au contenu

Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/296

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XXVII.

LE BOURREAU.


Je courais, je volais, je fendais la foule qui ne pensait encore à rien, qui n’allait qu’à la Halle en attendant l’heure. Après bien des détours et bien des rues traversées, j’arrivai enfin dans une rue sans nom, à une porte sans numéro ; toute la ville connaît cette maison. Une grille épaisse et revêtue de planches ferme l’entrée de la cour. Cette grille ne s’ouvre qu’aux grands jours. On pénètre dans la maison par une porte basse, garnie de