Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/305

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allaient, eux aussi, à cette fête où leur sang allait couler. En même temps, un majordome à l’air important arrivait dans une lourde voiture ; je reconnus mon Italien. Je rencontrai ainsi presque tous les héros de mon livre ; leur vie n’avait pas fait un seul pas ; ils avaient deux ans de plus, voilà tout ; et moi j’avais épuisé ma vie, j’avais perdu les dernières