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Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/318

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parallèles ; de sorte que cette bouche, si remplie de sourires et de mille grâces, était fermée d’un côté et horriblement ouverte de l’autre.

— Malheureuse ! elle a dû bien souffrir !

— Mais, pas absolument, me répondit le second valet, qui tenait le haut de l’enveloppe ; nous avons eu pour elle mille égards dès qu’elle nous a été livrée ; nous l’avons fait asseoir un instant ; nous avons coupé, avec des ciseaux neufs, ses longs cheveux noirs ; puis, sans la faire languir, nous l’avons portée jusqu’à la charrette, et je vous assure que c’était un fardeau bien léger.