Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/320

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

pendant tout le chemin, qui a été long, elle a regardé plusieurs fois autour d’elle d’un air inquiet et comme si elle s’attendait à trouver une connaissance dans la foule.

— Oui, reprit l’autre ; et quand elle n’a vu personne, elle a dit tout bas : Charlot, Charlot ! puis elle a poussé un profond soupir ; et je n’ai pu m’empêcher de rire quand j’ai vu mon maître se retourner au nom de Charlot : il croyait qu’on l’appelait.

Je mis fin à cette conversation : — Laissez-moi, laissez-moi, dis-je aux deux bourreaux ; donnez-moi le corps, et partez.