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LES ÉGOUTS.

deux moulins à farine à Buc ; à Jouy elle teint les toiles de M. Oberkampf ; dans le joli village de Bièvre elle est l’honneur de la maison de M. Dollfus, et tout ce charmant village travaille et gagne sa vie sur ses bords. Entre Bièvre et Arcueil trois moulins se présentent Boui, Haï et Cachan ; entre Arcueil et Gentilly, un moulin ; de Gentilly à Paris, deux moulins, la blanchisserie des hôpitaux, la blanchisserie hollandaise. La Bièvre sert de lavoir à tous les villages qui l’entourent : on y lave le linge, on y lave les laines ; mais c’est surtout quand la Bièvre est une rivière parisienne que son labeur commence. Voici d’abord à Croulebarbe une fonderie et une féculerie ; arrivent ensuite la manufacture des Gobelins, deux tanneries, un atelier de teinture, des voiries de chaque côté des deux rives, des lavoirs et des baquets de blanchisseuses ; voici encore un tanneur, à côté du tanneur un hongroyeur ; le moulin Fidèle broie les couleurs ; sans compter un mégissier, un