pas ton vinaigre de Nomentanum et le joli vin de Spolette, préférable, quand il a quelques années, au vin nouveau de Falerne ; mais laissons là le vin de Pelignum et le vin de Spolette et le vin de Marseille : parle-nous plutôt, en l’honneur des dames, des parfums et des roses. — Alors je répondis en m’inclinant :
« Laisse ton argent à ton héritier ; mais ne lui laisse ni tes parfums, ni tes vins, ni tes roses. »
Un vieux sénateur que tu connais bien, l’avare Scévola, fendant la foule :
— Ça, me dit-il, Martial, les kalendes de janvier s’approchent : bientôt chevaliers et sénateurs vont se parer de la robe des festins ; l’esclave lui-même s’apprête à remuer son cornet et ses dés dans craindre que l’édile le fasse plonger dans l’eau froide ; bientôt va venir l’heure des présents. Je te prie, Martial, de me faire des vers pour chacun des cadeaux que j’ai à faire, afin que ton vers rehausse