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Page:Janin - Les catacombes, tome 4.djvu/203

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étienne béquet.

vait ce triste prétexte, et par quels malheureux sophismes il trouvait moyen de paralyser cet esprit si net, ce bon sens si droit, cette haute raison, combien vous auriez pitié de la pauvre espèce humaine et de ces malheureux grands esprits que brise le choc d’un verre à demi plein !

Et savez-vous qui était cet homme ? savez-vous tout ce qu’il pouvait faire ? voulez-vous que je vous dise de quoi il était capable quand il était tout à fait le maître de sa raison, quand sa rare intelligence brillait de tout son éclat ? savez-vous à quelle puissance s’élevait cette volonté quand elle parvenait à briser les langes où elle était retenue ? C’était au mois d’août 1829, à la fin de la monarchie de Charles X ; toutes choses se précipitaient à une conclusion fatale. Étienne Béquet, plein de tristesse, arrive au Journal des Débats, apportant, lui aussi, sa page éloquente et prévoyante pour les malheurs qui allaient venir. Ce morceau de politique excellent, dont toutes les