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Page:Jannet - Le capital, la spéculation et la finance au XIXe siècle, 1892.djvu/21

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CHAPITRE PREMIER

DE LA FORMATION DES CLASSES RICHES ET DES PRÉTENDUES INJUSTICES HISTORIQUES


  1. La loi économique de l’inégalité des richesses et son caractère naturel.
  2. Comment l’inégalité des richesses n’empêche pas le nombre des hommes de s’accroître et n’empire point la condition des prolétaires.
  3. De la richesse qui est bienfaisante et de celle qui nuit à autrui.
  4. Des faits de conquête et du mélange des races.
  5. De l’abus de la législation au profit d’une classe.
  6. De l’augmentation de la richesse générale en ce siècle.
  7. De l’amélioration de la condition des classes populaires et de l’ascension continue des couches inférieures de la démocratie en France et en Angleterre.
  8. Les anciennes et les nouvelles classes moyennes.
  9. De la proportion entre les possédants et les non-possédants en France et en Belgique.
  10. : en Prusse et en Saxe.
  11. Pourquoi il y a tant de grandes fortunes aux États-Unis.
  12. Des formes de la capitalisation.
  13. De l’épargne des domestiques et des professions libérales.

I. — L’inégalité des conditions est une loi de l’humanité. Non seulement elle correspond à l’inégalité des résultats de l’activité des hommes durant cette vie, mais encore elle est nécessaire au développement de la civilisation. Pour que les sciences et les arts soient cultivés, pour que les grandes entreprises exigeant chez leurs directeurs une application exclusive de l’esprit puissent se former, il faut qu’il y ait dans la société des classes dont les membres soient affranchis de [fin page1]