Livre:Jannet - Le capital, la spéculation et la finance au XIXe siècle, 1892.djvu

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TitreLe capital, la spéculation et la finance au XIXe siècle Voir l'entité sur Wikidata
AuteurClaudio Jannet Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionE. Plon, Nourrit et Cie
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1892
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TABLE DES MATIÈRES


CHAPITRE PREMIER
DE LA FORMATION DES CLASSES RICHES ET DES PRÉTENDUES INJUSTICES HISTORIQUES
I. La loi économique de l’inégalité des richesses et son caractère naturel. — II. Comment l’inégalité des richesses n’empêche pas le nombre des hommes de s’accroître et n’empire point la condition des prolétaires. — III. De la richesse qui est bienfaisante et de celle qui nuit à autrui. — IV. Des faits de conquête et du mélange des races. — V. De l’abus de la législation au profit d’une classe. — VI. De l’augmentation de la richesse générale en ce siècle. — VII. De l’amélioration de la condition des classes populaires et de l’ascension continue des couches inférieures de la démocratie en France et en Angleterre. — VIII. Les anciennes et les nouvelles classes moyennes. — IX. De la proportion entre les possédants et les non-possédants en France et en Belgique ; — X : en Prusse et en Saxe. — XI. Pourquoi il y a tant de grandes fortunes aux États-Unis. — XII. Des formes de la capitalisation. — XIII. De l’épargne des domestiques et des professions libérales. 
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CHAPITRE II
LA PRODUCTION CAPITALISTIQUE DANS L’INDUSTRIE ET LE COMMERCE MODERNES
I. Les grandes fortunes d’autrefois et les fortunes industrielles modernes. — II. La création de la richesse par l’invention scientifique et par la capacité économique. — III. Le contrat d’entreprise et son développement. — IV. Le rôle croissant de l’outillage et du capital dans l’industrie. — V. La genèse de la formation du capital selon Karl Marx et la réalité des faits. —VI. Le capital circulant ou l’argent. — VII. Le développement contemporain du commerce et de l’industrie par l’emploi du crédit. 
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CHAPITRE III
LE CAPITAL MOBILE ET LE MARCHÉ UNIVERSEL DE L’ARGENT
I. Comment l’argent est devenu la représentation du capital. — II. Le crédit et ses formes. — III. Le crédit à la consommation et ses dangers : la plaie ancienne de l’usure. — IV. Le crédit à la production et l’intérêt de l’argent : adaptation graduelle de la doctrine canonique aux nouvelles conditions économiques de la société. — V. La perpétuité du capital : controverses anciennes et modernes. — VI. De la fonction des banques ou de la concentration et de la mise en circulation des capitaux disponibles. — VII. Les nouvelles formes du crédit industriel et commercial. — VIII. La circulation fiduciaire : ses avantages et ses périls. — IX. Le marché universel des capitaux. — X. De l’importance d’un bon système monétaire pour les transactions commerciales et les opérations de crédit. — XI. Les encaisses d’or des grandes banques et la balance du commerce général du monde. — XII. De l’influence des opérations de Trésorerie sur le marché monétaire. — XIII. De la solidarité pratique des différents marchés financiers. 
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CHAPITRE IV
LA PLUS-VALUE FONCIÈRE ET LES SPÉCULATIONS SUR LE SOL
I. L’accroissement automatique de la valeur du sol et la thèse de l’unearned increment d’Henri George. — II. La réalité des faits dans l’Europe Occidentale. — III. La plus-value des terres en Russie et dans le Far-West américain. — IV. Les spéculations foncières aux États-Unis. — V. La crise agricole et les fermes abandonnées dans les États de l’Est. — VI. La hausse du taux de capitalisation du revenu foncier et ses conséquences sociales. — VII. La terre et l’argent, ou les dangers de l’hypothèque. — VIII. L’accroissement de la dette hypothécaire en Europe ; — IX : aux États-Unis et en Australie. — X. La mobilisation du sol et les institutions de crédit foncier. — XI. Le Crédit foncier de France. — XII. Les sociétés immobilières et les crises spéciales à la propriété urbaine. —XIII. La défense de la propriété : institutions protectrices des petits patrimoines et organisation du crédit. 
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CHAPITRE V
LES SOCIÉTÉS ANONYMES PAR ACTIONS
I. Les banques et la constitution des affaires commerciales et industrielles. — II. Le caractère propre des valeurs mobilières. — III. Le titre au porteur. — IV. Origines historiques de l’action et de la société anonyme. —V. Le domaine naturel de la société anonyme. — VI. Légitimité de son principe juridique. — VII. Les lanceurs d’affaires et la fondation des sociétés anonymes. — VIII. Le rôle de la presse. — IX. Les émissions et les syndicats de garantie. — X. Fraudes commises dans le fonctionnement des sociétés anonymes. — XI. Réformes légales nécessaires. — XII. Le mouvement législatif contemporain et le principe de la réforme. 
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CHAPITRE VI
LA MORALE DANS LE COMMERCE ET L’INDUSTRIE
I. La morale et les affaires. — II. La fonction économique du commerce. — III. La force obligatoire du contrat et les vices du consentement : la violence, le dol et la fraude. — IV. La notion de l’équivalence dans les contrats commutatifs et la théorie du juste prix. — V. La fixation légale des prix et le jeu de l’offre et de la demande comme mode de détermination du juste prix. — VI. Les conditions anciennes du commerce. — VII. L’organisation moderne du commerce. — VIII. La concurrence :son principe et ses limitations morales. — IX. La question des grands magasins. — X. Des monopoles et de leurs diverses sortes. — XI. Les anciens et les nouveaux monopoles. 
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CHAPITRE VII
LES SPÉCULATIONS COMMERCIALES
I. Comme quoi la spéculation est l’âme du commerce : sa distinction d’avec le jeu, l’agiotage et l’accaparement. — II. De l’importance des approvisionnements dans l’ordre économique moderne et de la baisse du taux des profits commerciaux. — III. Des opérations du commerce : les ventes en disponible. — IV. Les magasins généraux et l’usage des warrants. — V. Des opérations à terme et de leurs avantages pour le commerce et l’industrie. — VI. De l’utilité spéciale des opérations à la baisse. — VII. Origine et développement des marchés à terme. — VIII. L’intervention des corporations commerciales dans la fixation des conditions des marchés à terme et dans la détermination des types marchands. — IX. Comment des marchés à terme parfaitement sérieux peuvent se régler seulement par le paiement de différences. — X. Des modalités diverses dont sont susceptibles les marchés à terme : primes, options, facultés. — XI. Des arbitrages commerciaux. — XII. De l’usage des ventes à terme comme assurances. — XIII. Une institution nouvelle : les caisses de liquidation des opérations à terme. — XIV. Des moyens pratiques d’assurer la sincérité des cours. — XV. Du jeu ou des marchés fictifs, impossibilité de leur répression. — XVI. De l’agiotage. 
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CHAPITRE VIII
LES ACCAPAREMENTS COMMERCIAUX ET LES SYNDICATS INDUSTRIELS
I. Ce qui constitue l’accaparement : les préjugés populaires et les erreurs de l’ancienne législation. — II. Les accaparements anciens et modernes. — III. Intervention de la Finance cosmopolite dans ces opérations. — IV. Un corner qui a réussi : le Consortium de Turin sur les soies. — V. Les coalitions de commerçants et d’intermédiaires. — VI. Les syndicats industriels pour régler la production en Europe. — VII. Les consolidations de chemins de fer aux États-Unis. — VIII. Les Trusts américains. — IX. Causes spéciales aux États-Unis qui rendent plus dangereuses les combinaisons de capitaux. — X. Pourquoi les accaparements commerciaux et les monopoles industriels ne s’établissent pas en Angleterre d’une manière permanente. — XI. Des syndicats internationaux pour régler la production sont-ils possibles ?— XII. La Société des métaux et le syndicat des cuivres. — XIII. Comme quoi l’histoire se répète. — XIV. Le Socialisme et les grandes concentrations industrielles contemporaines. 
 284


CHAPITRE IX
LA BOURSE ET SON RÔLE DANS L’ÉCONOMIE DES SOCIÉTÉS MODERNES
I. La Bourse et les valeurs mobilières. — II. Importance de ces valeurs dans les fortunes contemporaines. — III. Les capitalistes et les marchands de titres. — IV. Les fonds internationaux et les arbitrages de Bourse. — V. La concentration des marchés financiers et l’organisation corporative des bourses. — VI. La Bourse de Paris : le Parquet des agents de change et la Coulisse. — VII. Le Stock Exchange à Londres et à New-York. — VIII. Les bourses allemandes. — IX. Les opérations de bourse : le comptant et le terme. — X. Les deux instruments de la spéculation :1° les reports ; — XI : 2° les marchés à prime. — XII. Les spéculateurs d’aventure ou les innocents à la Bourse. — XIII. Le jeu et l’agiotage : la lutte des lois contre les mœurs. — XIV. La psychologie de la Bourse : haussiers et baissiers. — XV. Comment le marché est mené par les rois de la Finance. — XVI. Les agences véreuses de spéculation. — XVII. Influence des crises de Bourse sur l’état économique d’un pays. — XVIII. La bourse et l’opinion. — XIX. Des impôts sur les transactions de Bourse comme moyen d’enrayer l’agiotage. 
 336


CHAPITRE X
LES EMPRUNTS PUBLICS ET LA FINANCE INTERNATIONALE
I. Comme quoi la Banque et la Finance sont deux choses distinctes. — II. Les conséquences économiques des dettes publiques. — III. Les rentes perpétuelles et les fortunes privées. — IV. L’exploitation des pays arriérés par les capitalistes étrangers. — V. De la dépendance des gouvernements obérés vis-à-vis de la Finance internationale. — VI. Les émissions de rentes et les banquiers : réalités et fictions dans les souscriptions publiques. — VII. Les vraies et les fausses conversions des dettes d’État. — VIII. La hausse légitime et la hausse factice des fonds publics. 
 402


CHAPITRE XI
HISTOIRE DE LA FINANCE AU XVIIe ET AU XVIIIe SIÈCLE
I. La formation des Etats modernes et la naissance de la Finance. — II. La Bourse et la spéculation en Hollande. — III. Les débuts du régime financier moderne en Angleterre. — IV. Le crédit public au temps de Richelieu et de Louis XIV :Traitants et Partisans. — V. La Bourse à Paris à la fin du règne de Louis XIV. — VI. Le système de Law. — VII. Le marché universel de l’argent tend à se constituer. — VIII. La baisse du taux de l’intérêt. — IX. La Bourse de Londres pendant la seconde moitié du xviiie siècle. — X. Les financiers et les fermiers généraux en France. — XI. Le mouvement économique sous le règne de Louis XVI. — XII. La Bourse de Paris en 1789. 
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CHAPITRE XII
LA CONSTITUTION DE LA HAUTE-BANQUE ET LE DÉVELOPPEMENT DES MARCHÉS FINANCIERS AU XIXe SIÈCLE
I. L’agiotage sous la Convention et le Directoire. — II. La désorganisation du marché financier en France, pendant la Révolution et l’Empire. — III. L’accumulation de la richesse en Angleterre, de 1792 à 1815. — IV. La constitution de la Haute-Banque européenne après 1815. — V. La dynastie des Rothschild. — VI. Les causes de la suprématie de la Banque Israélite. — VII. L’ère des chemins de fer et des grandes entreprises industrielles. — VIII. La fondation des sociétés de crédit par actions. — IX. Le fonctionnement parallèle de la Haute-Banque et des grandes sociétés de crédit. — X. Le développement des marchés financiers et les principales bourses du monde. — XI. La mise en valeur des territoires nouveaux par la Haute-Banque. 
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CHAPITRE XIII
CONCLUSION — CE QU’IL Y A A FAIRE ET CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE
I. Le bien et le mal dans l’ordre économique actuel. — II. La concentration des entreprises et la dissémination des fortunes. — III. La baisse de l’intérêt et des profits d’entreprise et la hausse de la valeur du travail. — IV. La diminution des notions de probité dans la société contemporaine. — V. La question juive. — VI. De l’influence d’une constitution politique saine sur la moralité des affaires. — VII. De la mesure dans laquelle les abus de la Bourse et de la spéculation commerciale peuvent être réprimés. — VIII. Les solutions démocratiques de la question des impôts. — IX. Des réformes fiscales et législatives en faveur des petits. — X. La mainmorte laïque et sociale. — XI. Comment la coopération peut être dans certaines limites le contrepoids des combinaisons capitalistes et devenir leur héritière. — XII Des banques d’État. — XIII. De l’instruction économique dans toutes les classes de la société. — XIV. L’union des honnêtes gens sur le terrain financier. 
 529


Appendice
LA QUESTION MONÉTAIRE EN l892
I. Les rapports sociaux et les perturbations monétaires. — II. La dépréciation de l’argent et l’hypothèse d’un renchérissement de l’or. — III. Causes diverses des variations des prix. — IV. La hausse des prix de 1847 à 1877. —V. La baisse des prix de 1877 à 1887. — VI. La reprise partielle des prix depuis 1887. — VII. La production de l’or et de l’argent de 1850 à 1890. — VIII. Comment la baisse des produits de l’agriculture et de l’industrie ne doit pas être attribuée à une raréfaction de la monnaie. — IX. Pourquoi les États-Unis proposent à l’Europe une union monétaire universelle basée sur le monnayage libre de l’argent. — X. Raisons qui rendent cette union impossible. — XI. Perturbations sociales qui seraient la conséquence d’une reprise du monnayage de l’argent. — XII. Pourquoi l’argent est déchu de son rôle monétaire dans les pays civilisés. — XIII. Les moyens pratiques d’utiliser le stock d’argent existant en Europe. — XIV. Les chances d’avenir du métal blanc dans l’extrême Orient. — XV. Recherches scientifiques pour déterminer un étalon fixe de la valeur. — XVI. Aperçu du système de M. Léon Walras pour régulariser les variations des prix provenant des fluctuations monétaires et des changements dans la richesse sociale. — XVII. Conclusion : comme quoi les métaux précieux servent de lest à la société au milieu des vicissitudes économiques et des perturbations politiques. 
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