Aller au contenu

Page:Jannet - Le capital, la spéculation et la finance au XIXe siècle, 1892.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE III

LE CAPITAL MOBILE ET LE MARCHÉ UNIVERSEL DE L’ARGENT


  1. Comment l’argent est devenu la représentation du capital.
  2. Le crédit et ses formes.
  3. Le crédit à la consommation et ses dangers : la plaie ancienne de l’usure.
  4. Le crédit à la production et l’intérêt de l’argent :adaptation graduelle de la doctrine canonique aux nouvelles conditions économiques de la société.
  5. La perpétuité du capital :controverses anciennes et modernes.
  6. De la fonction des banques ou de la concentration et de la mise en circulation des capitaux disponibles.
  7. Les nouvelles formes du crédit industriel et commercial.
  8. La circulation fiduciaire : ses avantages et ses périls.
  9. Le marché universel des capitaux.
  10. De l’importance d’un bon système monétaire pour les transactions commerciales et les opérations de crédit.
  11. Les encaisses d’or des grandes banques et la balance du commerce général du monde.
  12. De l’influence des opérations de Trésorerie sur le marché monétaire.
  13. De la solidarité pratique des différents marchés financiers.

I. — Dans les sociétés primitives où l’agriculture est essentiellement extensive, où les arts manufacturiers sont exercés par des artisans se servant uniquement d’outils manuels et où l’on ne demande au commerce extérieur que quelques objets de grand luxe, il n’y a ni approvisionnements réguliers ni outillage industriel proprement dit. La notion du capital, quoiqu’apparaissant dans quelques contrats et certains arrangements sociaux, se dégage à peine. Il n’y a guère de capitaux que les troupeaux, et c’est là l’origine étymologique de cette expression (capitale, tête de bétail) (chapitre ii, § 4).

L’homme riche est ce personnage contemporain de David, qui sur ses vastes domaines du Carmel faisait paître par ses