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Page:Jarry - Almanach du Père Ubu illustré, 1899.djvu/66

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Père Ubu. — Ils émargent.

Le Fourneau. — C’est pourtant de là, m’ont appris mes lectures journalières, qu’est partie la fameuse bombe Scheurer-Kestner.

Père Ubu. — Dans un pot, je sais, M. notre ami, au restaurant Foyot.

Le Fourneau. — Vous brouillez les histoires, Père Ubu. Ce n’est pas là que fut tailhadé notre camarade par la jeunesse anarchiste ?

Père Ubu. — Il l’a expié par l’holocauste de toutes les gouttes… d’encre de son cœur.

Le Fourneau. — Mais cette caserne que j’aperçois et ces nombreux guerriers ?

Père Ubu. — Ce sont les défenseurs de la Patrie, ceux qui détiennent Picquart.

Le Fourneau. — Mais non, il est écrit dessus : Cherche-Midi.

Père Ubu. — À quatorze heures. La