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— Cela suffit bien à représenter un labeur infini, remarqua Marcueil : le nombre des diastoles et systoles d’une vie humaine ou même d’un seul jour dépasse tous les chiffres imaginables.
— Mais le cœur est un système de muscles très simple, corrigea le docteur.
— Mes moteurs s’arrêtent bien quand ils n’ont plus d’essence, dit Arthur Gough.
— On pourrait concevoir, hasarda le chimiste, un aliment du moteur humain qui retarderait indéfiniment, le réparant à mesure, la fatigue musculaire et nerveuse. J’ai créé depuis peu quelque chose de ce genre…
— Encore, dit le docteur, votre Perpetual-Motion-Food ! Vous en parlez toujours et on ne le voit jamais. Je croyais que vous deviez en envoyer à notre ami…
— Quoi donc ? demanda Marcueil. Vous