circonspecte d’un hibou sautant d’un panier, les trois êtres posent au sol irréel leurs trois tronçons informes barbus de noir, de roux et de blanc ; cependant que leurs trois caisses, vides de ces trois perles, rabattent en un grand geste d’ennui et de regret leurs trois mâchoires d’huîtres.
Et le navré Achras regarde horrifié les apprêts paternes du paternel M. Ubu, qui graisse avec des précautions infinies un joli pal nickelé, portatif comme une canne à pêche, que les esprits dociles à sa science en pataphysique ont fait germer de terre ainsi qu’une lance de glaïeul. Et, dans sa bonté, il déplore de n’avoir point expérimenté — pour épargner toute douleur à son bien-aimé ami Achras — l’acuité dudit pal sur de simples larbins.
Sol fa sol la sol, fa mi ré ut, ut ut. Une chaise percée se place d’elle-même, pour le plus grand confort du désiré patient, au-dessus du pal. Et les Palotins, plissant en gracieux sourires leurs museaux léporides, invitent, courtois, M. Achras à s’asseoir.
Malgré la gravité de son âge, l’artificieux Achras élude les menaces faites à son séant : plantant au sol la poire de son crâne, il montre au ciel le fond