de ce vêtement ingénieux que les Gaulois appelèrent braies. Mais tel qu’un mignon Henri III jouant au bilboquet, de sa main herculéenne Ubu lance au zénith la victime de sa basse férocité, que de peur de chute le pal prévenant reçoit en posture correcte.
Et pendant qu’échassier unijambiste, l’empalé tourne en sens divers, en une inconscience de radiomètre, et vire-vire dardant ses yeux glauques, les trois Palotins, barbus de roux, de blanc et de noir, dansent une ronde à l’ombre de sa silhouette cristallisée d’X.
Sol fa sol la sol, fa mi ré ut, ut, ut, si do ré mi, mi, ré mi, fa ré ré ré, ravis, en leur cerveau obtus, d’avoir introduit un pal lancéolé en la dernière figure des « lanciers », leur danse chère. Et ils dressent comme des antennes leurs oreilles diaboliques et frétillantes.
Impassible toujours et monotone, grave comme un singe qui cherche poux en tête, le harpiste fait tomber de ses cordes chevelues les notes qui crépitent. Et tout à coup, à leur bruissement clair se mêle le strident bruit d’éventail de la grande aiie rouge du rideau qui se déploie.