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Page:Jarry - Les Minutes de sable mémorial, 1932.djvu/52

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LES MINUTES

vie et l’unit à son corps. Ce qu’il rend à la terre, il le rend à la nuit. Pleurez, torches de mort !

Il le jette en des gouffres ainsi qu’en un Tartare, par des chemins tortus où la hâtive chute sonne des tintamarres. Ô chute dans la nuit, dans l’humide et le noir ! Le nimbe de clarté qui brillait sur la nuit, le corps de l’assassin comme un écran le bouche. Pleurez, torches de mort, pleurez de vos yeux verts !