Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
BERCEUSE DU MORT POUR S’ENDORMIR
Le grand portrait pendu au mur,
solaire sous sa tente obscure,
dans les plis du fantôme blanc
qui me couve hausse son front lent.
Ô que pâle est mon front lunaire
sous les étoiles septénaires !
Le portrait de mon front mural
a sucé tout mon sang qui râle.
Le vampire hume dans mon cou
et mes artères des airs fous,