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SPÉCULATIONS

LA QUADRATURE DU DISQUE

Nous avons étudié précédemment[1] « le Tir dans Paris ». Ce serait restreindre de façon quelque peu indigne notre souci de la défense nationale que de n’étudier point, compendieusement du moins, le tir hors Paris. Or par quelle voie le Parisien — nous entendons le citoyen respectable, patenté si faire se peut, procréateur ou responsable d’une quantité suffisante de futurs défenseurs nationaux — par quelle voie le Parisien se rend-il hors Paris ? Par la voie ferrée assurément, la même qui sert à la mobilisation ; ainsi donc l’observateur le plus superficiel ne saurait mettre en doute que s’il existe des tirs organisés hors Paris, c’est le long des chemins de fer qu’on en trouvera des vestiges.

On se souvient de la défectuosité et du danger des anciens champs de tir : alors que le simple chasseur de lapins est tenu de séparer la propriété où il les massacre, par une solide clôture, « des héritages voisins », les fervents du fusil Lebel ne se croyaient obligés à d’autre précaution philanthropique que la sonnerie « Commencez le feu » ou « Cessez le feu », interprétation purement conventionnelle d’ailleurs

  1. Voir page 199.