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SPÉCULATIONS

animaux qui, atteints d’hydrophobie — exemple, la vache — ne soient pas comestibles.



Étant donné qu’il est absolument impossible d’endommager une créature quelconque à la chasse, l’État peut, sans se brouiller avec la Société protectrice des animaux, « permettre » ce sport.

Aussi l’usage s’établit-il de désigner le permis de chasse sous le nom de port d’armes.

Car le chasseur transporte une arme en divers lieux champêtres, et c’est tout.



Il la transporte à pied ou, plus volontiers, en chemin de fer.

Pour éviter des vexations de la part des employés des Compagnies, lesquels ont le droit de s’assurer que le fusil n’est point chargé, le chasseur préfère généralement dissimuler l’arme dans un étui, après l’avoir morcelée en divers fragments.



Une mesure que commencent à prendre les bons armuriers est de vendre des cartouches sans plomb.